En pratique, le terme plateforme numérique sert à décrire une gamme de services disponibles sur Internet, y compris les places de marché (les marketplaces), les
moteurs de recherche, les réseaux sociaux, les médias créatifs, les boutiques d’applications, les services de communication, les systèmes de paiement, les services comprenant l’économie dite « collaborative » ou « gig », et bien plus encore.
Bref, il est presque impossible de fournir une définition tant le terme « plateforme » recouvre aujourd’hui une multitude de réalités juridiques, économiques et sociales.
L’élément clé du droit des plateformes est en quelque sorte l’existence d’une relation triangulaire entre différentes parties qui sont typiquement l’opérateur de la plateforme et deux utilisateurs.
Différentes définitions pourraient être retenues mais nous sommes d’avis que le critère commun aux plateformes est l’existence d’une mise en relation d’au moins deux personnes juridiques (qui peuvent faire partie d’une même catégorie) et dont la rencontre est organisée au sein d’une interface graphique.
Économiquement, la plateforme s’apparente à un service d’intermédiation entre deux catégories (ou plus) d’utilisateurs dans l’accès aux informations, contenus,
services ou biens, le plus souvent édités ou fournis en ligne par l’une des catégories d’utilisateurs.
Un simple site « e-commerce » n’organisant que la vente ou la prestation de services (par exemple, un vendeur ou un prestataire pour un ou plusieurs clients) ne rencontre donc pas le terme plateforme «sensu stricto » car il n’y a pas d’intermédiation mais une relation directe entre les intervenants.
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